Et oui, vu qu'on apprends la culture et la langue chinoise, il nous faut apprendre la calligraphie. D'ailleurs ça les fait bien marrer ici quand tu dis que t'as cours de calligraphie. Limite c'est "The Cliché of Taiwan!". Je parle même pas du cours d'arts martiaux chinois...
C'était donc hier, le petit cours de calligraphie, avec mon petit "prunier intelligent" (李聰明). Il me fait bien marrer ce vieux, il est tout gentil, tout mimi. Il essaie de parler anglais mais c'est marrant à quel point c'est incompréhensible.
Alors, instant solennel, nappe noire, set de bambou pour mettre le matériel, les pinçeaux, le repose-pinçeaux, et l'encrier. On reçoit une très longue feuille, fine et puante. Ca sent un peu le poisson, va savoir pourquoi!
On est tous autour de ce petit bonhomme qui nous fait des exercices : les petits ronds, les lignes verticales, les lignes horizontales, les lignes de biais, les lignes de l'autre sens ...C'est un moment assez curieux, car personne ne parle, tout le monde admire.
Quand cela passe à notre tour, on rigole un peu moins. Je me concentre bien profondément, les jambes normalement disposées, le bras et la main gauche posés sur la table, le bras droit qui tient le pinçeau est légérement incliné. Car, oui, pour faire de la calligraphie il faut que ton coude droit soit plus en hauteur que ta main droite.
C'était un moment très "quiphant". En tout cas j'ai adoré ces petits côtés "culturel" et "spirituel".
Cher Edward,
RépondreSupprimerJe croyais avoir enregistré un commentaire il y a quelques jours, mais je m'aperçois que cela n'a pas foncitonné ! Je te disais que cet art de la calligraphie est merveilleux et que j'adorerai avoir du temps pour me livrer à un tel apprentissage (il ne faut pas moins d'une vie entière pour réussir à tracer le trait).
Je te demandais par ailleurs si tu avais eu le plaisir de lire le livre de Monique Verdier sur son apprentissage de la calligraphie en Chine (passionnant).
Bises et à bientôt,
Sandrine