Yeliu 野柳 (1)

Voilà où c'est, c'est pas très très loin, n'est-ce pas?

Aujourd'hui, levé 8H, mais pour la bonne cause. Ben oui, se lever à 8H un dimanche, ce n'est jamais une très bonne pratique pour le coeur. La chaleur est déjà ecrasante, le soleil nous flagelle avec ses rayons. Mais où va-t-on ? Avec Véronique, Lise et Morgane, on a décidé d'aller à Yeliu, ce village très connu pour son pays de rochers rongés par le temps. D'après le guide c'est un site très interessant, et qui fait la fierté de Taiwan.

Le bus ...

Véro et moi ... trop mode TW !

On arrive à 9H30, après une bonne heure de trajet, à l'arrêt de bus (Zhongxiao fuxing 忠孝復興), et nous voilà dans le bus 1800 ou 1815. Le trajet est relativement "cheap" : 85 $, ce qui fait dans 1,7 euros. Bien sûr, le bus est sur-climatisé, et assez étroit. On traverse l'autoroute, les villages des banlieues de Taipei et on arrive au bout d'une heure.

Ces fameux bateaux avec toutes les lampiotes. Nous en Europe on a des phares, eux ils ont des lampes...

Les portes du bus s'ouvrent, et l'odeur de la mer remonte légèrement l'escalier. Ca sent l'algue, la bonne moule, la Bretagne. Le village de Yeliu est assez petit, les immeubles sont un peu haut, les trottoirs presque inexistants. Mais j'aime beaucoup l'ambiance de ces magasins de poissons. Qu'ils soient séchés ou encore flottants dans leurs bocaux. Les bateaux chaotiquement amarrés au port donnent l'impression d'être dans un endroit clos.

Ce bâtiment, dont on ne sait comment il tient encore debout, troué de partout...

On déambule tous, sans réel but, avec l'arme poing. Enfin l'appareil photo au poing. On est tombé sur un temple vraiment très beau, et comble du bonheur: vide! Entièrement vide. Cela nous a permi de visiter et de poser des questions aux divinités...

Une teinture colorée, comme j'aime ...